Plusieurs facteurs expliquent ces écarts. À Paris, la proportion de retraités ayant occupé des postes de cadres supérieurs ou d'indépendants est plus élevée que dans d'autres départements, ce qui conduit à des pensions plus conséquentes. En revanche, dans des départements à dominante rurale comme le Doubs, le Tarn-et-Garonne ou le Lot-et-Garonne, les pensions moyennes sont plus faibles en raison d'une proportion plus importante d'anciens agriculteurs ou commerçants, dont les revenus durant la vie active étaient généralement inférieurs .
Outre Paris, plusieurs départements de la région Île-de-France affichent des pensions moyennes élevées. Les Yvelines, les Hauts-de-Seine, l'Essonne et le Val-de-Marne figurent parmi les départements où les retraites sont les plus élevées, reflétant une concentration de professions à hauts revenus. En dehors de la région parisienne, des départements comme le Rhône et la Gironde, abritant respectivement les métropoles de Lyon et Bordeaux, présentent également des pensions moyennes supérieures à la moyenne nationale .
Ces disparités départementales s'expliquent principalement par les différences de revenus perçues au cours de la vie active des retraités. Les zones urbaines et économiques dynamiques, où les salaires sont plus élevés, conduisent à des pensions de retraite plus conséquentes. À l'inverse, les zones rurales, caractérisées par des revenus professionnels plus modestes, aboutissent à des pensions moyennes inférieures .
En conclusion, le montant des pensions de retraite en France varie notablement selon les départements, reflétant les trajectoires professionnelles et les niveaux de revenus des retraités au cours de leur vie active .
SOURCE